Feu bactérien

Le feu bactérien est une maladie très dangereuse qui menace nos cultures de fruits à pépins.
Pour empêcher au mieux sa dissémination, les plantes touchées doivent être immédiatement arrachées et brûlées.
Afin de maintenir à l’avenir le risque d’infection dû au feu bactérien le plus bas possible, l’arrachage préventif de plantes saines mais particulièrement sensibles a été ordonné par certains cantons en collaboration avec des communes ou est réalisé sur une base volontaire.
Le feu bactérien ne touche que les plantes du groupe des rosacées semblables aux pommiers, c’est-à-dire les plantes cultivées qui ont un fruit ayant une cavité pour les pépins et une mouche :
Les espèces sont différemment sensibles. De plus, une infection dépend surtout de la période de floraison et des conditions atmosphériques durant celle-ci.
Pour qu’une infection ait lieu, des journées chaudes et humides sont nécessaires, celles-ci sont plutôt rares au mois d’avril et deviennent ensuite de plus en plus fréquentes.
La reconnaissance assurée du feu bactérien sur le terrain n’est pas toujours possible pour les spécialistes. Dans les cas douteux, une analyse de laboratoire est nécessaire.
Il y a toutefois des symptômes typiques qui confirment les soupçons.
Leur présence ne laisse cependant pas conclure assurément au feu bactérien, car diverses autres causes peuvent être la raison de ces symptômes.
A l’inverse, l’absence d’une ou de l’autre de ces caractéristiques ne peut pas laisser conclure à l’absence du feu bactérien.
mort d’appendices floraux entiers
les feuilles se colorent de façon brune à partir du pétiole
les pousses se courbent en forme de U
les feuilles deviennent brunes, ont un aspect de cuir et restent accrochées à l’arbre (tout au long de l’hiver)
des gouttelettes d’exsudat jaune à blanc (voire rouge) s’écoulent de l’écorce (voir fiche sur le feu bactérien FAW/RAC)
Le feu bactérien est une maladie dangereuse qui doit de ce fait être annoncée. Celui qui constate des plantes suspectes doit l'annoncer au service responsable : à la commune, ou à la station cantonale de protection des plantes.
Des échantillons de plantes suspectées malades ne doivent être prélevés que par des personnes compétentes. L’arrachage de plantes touchées ne doit être fait que sous la supervision de telles personnes. Les risques de dissémination en sont ainsi diminués.